Services publics numériques : les cadres de la fonction publique adorent, sou... - 0 views
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La DISIC a entamé dans ce sens un lourd chantier de refonte des SI pour qu’ils soient interopérables, intègrent la production et donc l’utilisation de la donnée en amont et soient ouverts, via des API, ce qui renvoie au 3ème point clé identifié, “la communication des données et l’interopérabilité des systèmes entre administrations”
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Cette évolution illustre le second point clé, “les évolutions organisationnelles associées au déploiement du numérique”, en lien avec le 4ème, “la gestion des RH : formation, montée en compétence des agents”.
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A contrario, la réussite passe un changement de posture par rapport à l’image traditionnelle de l’administration : les agents “souhaitent ainsi inscrire leur action dans une démarche de management agile, réactive et moins hiérarchisée, qui favorisera leur participation.”
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Dans le même sens, “deux domaines de compétences devraient être prioritairement internalisés : la conception et la gestion de projet d’une part, la production et la gestion de contenu d’autre part. (…) Plusieurs commentaires expliquent ainsi l’échec de certains programmes de transformation numérique par une externalisation de ces activités stratégiques.”
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Une structure d’accueil pour des équipes en mode « agile » : prévue pour fin 2014, cette structure permettra d’accompagner des équipes de développement agile pour qu’ils imaginent, expérimentent et déploient, en cas de succès, de nouveaux services publics numériques.”
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Dans le même temps, ces agents sont très réticents à associer davantage la société civile et les start-ups. Le “co-design” est pourtant une méthode innovante pour améliorer le service (public) produit, dans une logique “user-centré”, testée par exemple avec la V2 de data.gouv.
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Les agents sont motivés principalement par deux raisons : “la satisfaction de participer à une administration plus performante” (66%) et “la possibilité d’être en phase avec les usages et les attentes des citoyens” (57%).
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L’envie de “communiquer avec ses collègues par des plateformes de travail collaboratives” est aussi forte, 50%, une question qui sera abordée entre autres dans le cadre de la semaine de l’innovation publique, avec une conférence sur les réseaux sociaux d’entreprise, en l’occurrence d’administration.
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La question de la performance économique trouve un autre écho dans les craintes suscitées par le numérique chez les agents publics puisque la réduction des effectifs arrivent en seconde position avec 51%, tout juste devant une appréhension plus paradoxale vu les attentes en terme de changement de management, celle de “devoir changer ses méthodes de travail” (57%). “La crainte d’une intensification du rythme de travail, d’un empiètement de la sphère professionnelle sur la vie privée et d’un manque de maîtrise des nouveaux outils numériques, fortement évoquée dans les commentaires, peut sans doute expliquer cette contradiction”, indique l’étude.